Les compressions budgétaires en culture ont été tout au long de la présente campagne électorale un enjeu épineux. À cet égard, on a pu voir deux clans aux positions diamétralement opposées sur la question s'affronter. Les tenants de chacune d'elles ont envahi tous les médias, y compris internet pour défendre leur vision. Sur le Web, on a pu lire, de part et d'autre, sur plusieurs forums de discussion des commentaires forts réfléchis et d'autres complètement stupides.
Ironiquement, plusieurs des gens applaudissant les coupures en culture (45 millions de dollars) étaient les premiers à défendre la tenue du concert de Paul McCartney donné à grands frais (4 millions de dollars) dans le cadre des festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec — Mon intention n'est pas ici d'attribuer à l'ensemble des tenants de ces compressions cette position, mais d'établir qu'une telle situation existe. S'agit-il là d'un paradoxe ou de la démonstration du triomphe de la culture de masse sur celle plus "underground"? La question est légitime et demeure entière à mes yeux...
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