Bien que Sarah Palin ait atteint tous ces objectifs lors du débat vice-présidentiel, elle ne l'a toutefois pas emporté. En effet, Palin partant de loin avant cet affrontement, à en juger par sa performance pitoyable lors de la célèbre entrevue qu'elle avait accordée à Katie Couric, a su éviter de faire des gaffes majeures et esquiver les questions avec lesquelles elle n'était pas à l'aise au lieu de répondre, comme elle l'avait fait lors de cette entrevue: "I'll try to find and i bring it to you". Donc, pour elle une performance très ordinaire se révélait être extraordinaire. Cependant en terme absolu, elle n'a pas particulièrement excellé, puisque tout le long du débat elle s'est contentée de réciter son discours, préalablement appris par cœur, et détourner les questions lorsqu'elles déviaient de celui-ci. Aucune envolée oratoire. Aucune passion. Aucune assurance totale en ses propos (surtout lors de la partie du débat portant sur la politique étrangère). Bref, à mon avis elle n'a pas scoré.
Toutefois, Biden, lui, a marqué des points, lui, débattait réellement. Il n'a d'ailleurs pas raté, comme Obama l'avait fait, une occasion d'établir des ponts entre les politiques de Georges W. Bush et celles prônées par McCain, ce qui s'avère être très payant politiquement compte tenu de la cote de popularité (où plutôt d'impopularité) du 43e président des États-Unis. Toutefois, il a poussé son point un peu plus loin qu'Obama ne l'avait fait en associant McCain à Dick Cheney. Fort de son expérience en politique étrangère, il a relevé le niveau du débat lors de la partie portant sur la politique étrangère, notamment en étant parfaitement en contrôle de son sujet contrairement à Palin qui a cafouillé à quelques reprises. De plus, il a complètement dominé lors de ses dernières allocutions où il a clairement fait entendre qu'il est le mieux placé pour comprendre la situation précaire de plusieurs Américains, en évoquant notamment ses origines modestes et le drame colossal auquel il a su faire face lorsque sa femme et sa fille ont péri dans un accident d'automobile en 1972. Bref, sa performance a constamment augmenté tout au long du débat pour finalement atteindre un point culminant vers la fin.
Toutefois, Biden, lui, a marqué des points, lui, débattait réellement. Il n'a d'ailleurs pas raté, comme Obama l'avait fait, une occasion d'établir des ponts entre les politiques de Georges W. Bush et celles prônées par McCain, ce qui s'avère être très payant politiquement compte tenu de la cote de popularité (où plutôt d'impopularité) du 43e président des États-Unis. Toutefois, il a poussé son point un peu plus loin qu'Obama ne l'avait fait en associant McCain à Dick Cheney. Fort de son expérience en politique étrangère, il a relevé le niveau du débat lors de la partie portant sur la politique étrangère, notamment en étant parfaitement en contrôle de son sujet contrairement à Palin qui a cafouillé à quelques reprises. De plus, il a complètement dominé lors de ses dernières allocutions où il a clairement fait entendre qu'il est le mieux placé pour comprendre la situation précaire de plusieurs Américains, en évoquant notamment ses origines modestes et le drame colossal auquel il a su faire face lorsque sa femme et sa fille ont péri dans un accident d'automobile en 1972. Bref, sa performance a constamment augmenté tout au long du débat pour finalement atteindre un point culminant vers la fin.
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